Que diriez-vous d’un voyage au cœur de notre humanité commune ? Une humanité dans toute sa complexité, qui ne connait pas de recettes miracles applicables, mais qui recèle de richesses insoupçonnées.
Face à des challenges, ou à des difficultés, nous disposons d’atouts pour y faire face. Mais pas de tous les atouts dont nous aurions besoin. En revanche, d’autres ont ces fameuses ressources qui nous seraient indispensables pour avancer sur des projets qui comptent ou réussir à atteindre nos objectifs.
La gentillesse est la réponse à notre reconnaissance de l’interdépendance. Et c’est dans cette gentillesse que se trouve la vraie sagesse.
Jon Kabat-Zinn
Alors pourquoi nous privons-nous de cette proximité relationnelle qui peut nous permettre de réussir ? Parce que nous confondons l’interdépendance avec la dépendance, qui est à sens unique, quand on ne peut rien faire sans l’autre. À une époque qui privilégie la liberté individuelle, se sentir dépendant revient à se sentir vulnérable et fragile. Alors par refus de cette dépendance, nous privilégions son contraire, l’indépendance, dans laquelle nous pourrons réussir que grâce à nos uniques forces, même si c’est au prix du stress et de la solitude.
L’interdépendance est ce juste équilibre entre ces deux pôles contraires : dépendance et indépendance.
Elle nécessite de développer son autonomie, de la confiance dans ces atouts et en même temps, de la confiance dans les autres et la capacité à demander du soutien et de l’aide.
L’interdépendance est un art ou tel un funambule, nous nous situerons entre deux pôles d’autonomie et de proximité relationnelle pour créer des « dépendances saines » avec des personnes de confiance qui peuvent nous apporter les ressources qui nous manquent.
Pour développer cette interdépendance, il nous faut donc plusieurs capacités : bien se connaitre et connaître ses limites, avoir un réseau de confiance, être en capacité de demander de l’aide, être explicite et savoir donner de la gratitude aux personnes qui nous permettent d’y arriver.
Comme le dit un proverbe africain : « Tout seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin. »
Le bonus est qu’on y va plus joyeusement et sans stress !
À vous de jouer !
Définir son club de soutien
Nous sommes acteurs de notre vie parce que nous sommes acteurs nos actions. Comment redéfinir notre club de soutien qui nous permet d’avoir de la proximité relationnelle ? Comment ajuster notre relation à chaque personne en fonction du niveau de confiance que nous avons avec elle ?
Noter sur ces 3 cercles, le nom des personnes qui comptent pour vous. Les plus proches dans le cercle d’or au moins proches dans le cercle de bronze.
Prenez du recul sur votre cercle de soutien :
Qu’est-ce que vous apprenez en regardant votre cercle de soutien ?
Qu’est-ce qui vous fait le plus plaisir ?
Quels sont les critères pour être dans un cercle ou un autre ?
Avez-vous des surprises ?
Comment vous qualifierez le niveau de proximité relationnel dans chacun des cercles ?
Qu’est-ce qu’il faut pour mériter être dans votre cercle d’or ?
